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il y a 1 an
L'achat d'un bien immobilier exige un engagement financier important et nécessite généralement de s'engager sur un crédit bancaire. Il peut être difficile de financer un tel projet compte tenu de l'inflation actuelle. Une approche pourrait consister à acheter de nombreux biens. Le budget alloué à l'achat peut ainsi être augmenté, en partie. En revanche, contracter une hypothèque à plusieurs donne à la banque certaines garanties. En effet, les autres coemprunteurs devront prendre leurs responsabilités en tant que coemprunteurs solidaires si l'un des coemprunteurs n'est pas en mesure d'adapter ses conditions de crédit.
Il s'agit d'une considération cruciale à faire avant d'en acheter plusieurs car elle constitue incontestablement l'un des inconvénients du système. Indépendamment de sa qualification, la détermination de la structure juridique par laquelle cet achat groupé sera effectué est essentielle lors de l'achat d'une résidence principale. En réalité, il existe trois possibilités : La SCI, l'indivision et la tontine pour les achats groupés.
La SCI, ou société civile immobilière, est une personne morale qui regroupe de nombreux acheteurs qui se sont associés. En fonction de leur apport, chacun détient une partie du bien global. L'avantage de cette formule est qu'elle est relativement facile à mettre en place sur un plan juridique. De plus, elle permet de réduire les droits de succession, et son fonctionnement est assez souple puisque les décisions relatives au bien commun peuvent être prises à l'aide d'une majorité simple qui n'est pas absolue.
La pratique de l'indivision est fréquemment utilisée pour effectuer plusieurs achats. En réalité, il s'agit de la formule la plus simple. De ce fait, les démarches sont rapides et ne coûtent rien. De plus, chaque personne ayant contribué au financement du projet, que ce soit entre amis ou en famille, peut partir à tout moment et vendre sa part de l'investissement sans le consentement des autres contributeurs individuels. Une formule de succession est la tontine, également appelée accord de tontinier. Ainsi, en cas de décès d'un acheteur, sa part est répartie entre les survivants. Cette structure est donc assez intrigante et extrêmement protectrice d'un point de vue juridique pour les familles qui cherchent à investir ensemble.
La SCI nécessite l'engagement de certains frais de fonctionnement, notamment l'embauche d'un expert-comptable chargé de surveiller sa gestion. De plus, elle doit tenir une assemblée générale annuelle et obtenir le consentement unanime de tous les membres pour toute répartition éventuelle des biens, ces derniers étant considérés comme des débiteurs solidaires. Cependant, comme toutes les décisions relatives à la copropriété doivent être prises à l'unanimité, l'indivision peut poser certains problèmes de gestion. En cas de décès, la partie concernée est transférée aux héritiers plutôt qu'aux autres copropriétaires.
Il sera judicieux de prendre conseils avant de vous lancer avec ses méthodes, car comme vous l'avez si bien lu, il existe plus au moins des avantages de même que des inconvénients.
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